- décote
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• 1952; de dé- et cote1 ♦ Fisc. Abattement, réduction (d'impôt, de cotisation). Impôt après décote.2 ♦ (1969) Fin. Différence négative entre la valeur nominale d'un titre, la valeur officielle d'une monnaie, et son cours (sur le marché).♢ Fig. Décote d'un parti, d'un homme politique : baisse de popularité, perte de crédit.décoten. f.d1./d FIN Baisse du cours, de la valeur.d2./d Réduction d'impôt.⇒DÉCOTE, subst. fém.A.— FIN., DR. FISCAL. Exonération totale ou partielle en faveur de certaines catégories de contribuables. La « décote » sur stocks (qui intéresse essentiellement les affaires de dimensions appréciables) (MEYNAUD, Groupes pression Fr., 1958, p. 287).— BOURSE. [En parlant d'une valeur, d'une monnaie] Évaluation inférieure au taux du cours officiel ou d'un cours précédent (d'apr. GILB. 1971).B.— P. ext., arg. Avoir la décote, c'est être mal considéré (COINDREAU, Arg. Baille, 1957, p. 126).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1952 « exonération fiscale » (Larousse mensuel ds DUB. Dér., p. 63); 1968 « perte subie en Bourse par un titre » (BAUDHUIN). Dér. de cote; préf. dé-. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 63.
décote [dekɔt] n. f.ÉTYM. 1953; de 1. dé-, et cote.❖1 Fisc. Exonération appliquée à une contribution.2 (1969). Fin. Évaluation (d'une monnaie, d'une valeur boursière) inférieure au cours de référence.
Encyclopédie Universelle. 2012.